Enquête : comment faites-vous pour vivre?

Nous avons tous, au moins, deux choses en commun: nous souhaitons éprouver une paix intérieure inébranlable pour oublier la douleur de vivre qui nous taraude régulièrement; et nous connaissons des moments de joies et de souffrances dont l’alternance est souffrance. 

Comment faites-vous, en ce qui vous concerne, pour affronter les aléas de l’existence ?

Chaque réponse est spécifique bien sûr mais de grandes lignes se dégagent.

Certains diluent par exemple leurs afflictions, leur tristesse, leurs difficultés, dans des systèmes de fuite très élaborés ou des addictions diverses : alcool, drogues, achats compulsifs, troubles alimentaires, anxiolytiques, antidépresseurs….

D’autres, ne supportant pas cette dépendance qui est parfois, aussi, aliénation, trouvent en eux l’énergie pour faire face.  Ils refusent d’être les victimes consentantes de leur esprit et de leurs états d’âme, et s’ouvrent à ce qui est, à la réalité de leurs souffrances ; à la puissance bouleversante et déstabilisante de leurs doutes. Au fil du temps, leurs expériences leur montrent que la bonté, la générosité, faire preuve de solidarité, se montrer responsable, offre une liberté et une paix intérieures qui sont des trésors inestimables, qui changent, fondamentalement, la manière d’envisager la vie.

D’autres encore, pour sortir de ce cycle inéluctable, songent à en finir. A mettre un terme à leur destin. Dans ces moments de grande détresse intérieure, leur chemin est infiniment douloureux. Ils se sentent prisonniers des circonstances, à bout de souffle, incapables de continuer à vivre. Chacun fait ce qu’il peut avec ce qu’il est. Avec son histoire. C’est humain. Il n’y a ni à juger, ni à condamner.  

La plupart d’entre nous traversent ces différentes manières de se positionner, à certains moments de leur vie. Personne n’est à l’abri, de ce type de pensées. Ne plus dépendre des circonstances, ne pas y succomber, demande des efforts, de suivre une discipline intérieure ; d’apprendre à choisir comment mener son existence ; d’admettre que cet apprentissage demande du temps, du courage, de  la patience ; d’accepter d’échouer et de se relever dès que l’on retombe. L’apprentissage de la sérénité est souvent long, ardu et difficile. Le monde d’aujourd’hui ne nous apprend plus à jouter avec nos épreuves ; à nous emparer des angoisses existentielles qui nous taraudent ; à malaxer notre douleur de vivre ; à se mesurer à l’ennui et à la solitude ; à affronter la perte des êtres chers…. Bref à plonger au cœur de ces situations, pour les transformer, les transcender, les modifier, et trouver notre propre chemin. Notre vérité. Nos limites. La réalité de notre être. A devenir les acteurs de nos vies.

L’enquête que je commence vous concerne vous qui lisez ce blog

Si vous acceptez de participer : dites moi en quelques lignes, comment vous avez passé certains caps difficiles de vos existences ? Lesquels ? Ce qui vous a aidé ou qui ? Combien de temps ont-ils durés ? Comment faites-vous face à vos souffrances, à vos doutes ? Ce que vous ont appris vos expériences vis-à-vis de vous, des autres, de la vie ? Si vous êtes croyant (et en qui ou en quoi) ou pas ? Comment faites-vous pour vivre quand c’est douloureux, quand vous êtes dans des impasses ? Ce qui vous motive pour continuer ? Ce que vous constatez, avec du recul, sur votre manière de vivre vos expériences ? Ce que vous attendez de la vie, des autres, de vous ? Etc….

Et, n’oubliez pas de me dire en quelques mots qui vous êtes, votre âge, votre situation, quelques mots sur votre enfance. Les grandes lignes de ce que vous jugez important et déterminant dans votre existence.

Ecrivez-moi à l’adresse de ce blog : catherinetashidelek108@gmail.com

Vos témoignages seront confidentiels 

Merci d’avance pour votre participation 

Soyez heureux et faites en profiter les autres
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