trouver sa Voie afin de ne plus s'identifier à la souffrance

.... Voici la fin de cet article paru dans le numéro spécial du Monde des religions que je vous conseille de vous procurer si vous souhaitez mieux comprendre le bouddhisme.... cette Voie enseignée par un être humain à d'autres êtres humains et destinée à force d'exigence, de discipline, de rigueur.... à nous apprendre comment ne plus nous identifier à la souffrance afin de ne plus en être victime. C'est une Voie parmi tant d'autres. A vous de trouver celle qui vous correspond le mieux pour vivre, le plus sereinement possible.  Belle route à tous

Ainsi, l’un des plus grands cadeaux que je reçu de mon engagement bouddhiste, fut d’apprendre qu’il existe un chemin pour travailler avec sa souffrance. Le parcourir est pour moi un privilège. Sur cette voie, la méditation, est une ascèse exigeante au long cours, non une sinécure facile. Je m’y consacre depuis des années, approfondissant ainsi, toujours plus avant, cet aperçu de l’ouverture réelle. Sa pratique me pousse à tout faire pour devenir un meilleur être humain. Grâce à elle, je sais désormais que la générosité, la compassion, et la tendresse permettent de vivre moins douloureusement et de faire face aux tempêtes de l’existence plus dignement et sereinement que la colère, la jalousie, le ressentiment qui abîment l’esprit. Nous pouvons, tous, choisir d’engendrer des pensées et émotions qui nous rendrons plus légers, plus rayonnants et décider de chasser celles, plus destructrices, qui nous emportent dans des mondes de difficultés et d’égoïsme. En s’y attelant avec volonté, courage et discipline, c’est chaque jour, plus facile. Il peut arriver d’échouer. C’est  normal, banal, humain, jamais un problème qui doit nous arrêter.

Tout cela, je l’ai appris auprès de mes maitres Tibétains. Grâce à eux et par expérience, je sais maintenant qu’offrir un sourire, un soutien, avoir une intention qui réjouie l’autre, sont les plus beaux cadeaux que l’on puisse prodiguer à autrui et à soi-même. Et, que donner sans rien attendre en retour, sans que cela se sache ou se voit, emplie l’âme d’une joie incomparable et durable qui procure du sens à ce que l’on est, et fait.