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Spécialiste en développement personnel, coach en entreprise, coach individuel, sophrologue, Catherine Barry est spécialisée dans la connaissance de soi et de ses émotions à partir des méthodes issues notamment de l’Asie, de la psychologie bouddhiste,et de la médecine traditionnelle chinoise; et dans la gestion des conflits intérieurs à partir de ces méthodes. Egalement, Journaliste à France télévisions, elle est l'une des spécialiste en France du bouddhisme dans les médias. Elle est en effet la première au monde, à avoir présenté une émission hebdomadaire à la télévision, « Voix bouddhistes » de 1997 à 2007 sur France 2. De plus, auteur de livres sur le bouddhisme, le Dalai Lama, le Tibet, le développement personnel, la spiritualité, les religions d'Asie, et la médecine chinoise, elle est depuis une 20 aine d'années maintenant un pont entre l'Occident et l'Orient, essayant toujours de faire dialoguer ces traditions. ( Voir publications en pied de page; Pour toute remarque, question ou consultation sur RV vous pouvez la contacter à : catherinetashidelek108@gmail.com)

lundi 6 février 2012

Les droits de l'homme au Tibet: le génocide continue


Bonjour à tous, il n'y a rien à commenter mais à prendre conscience de l'horreur de la situation des tibétains...et si vous vous sentez concernés, à vous mobiliser... et à entrer en résistance contre tout système qui bafoue les droits de l'homme...
Rapport annuel 2011: Situation des droits de l'homme au Tibet
La série d'immolations de moines, de nonnes et de laïcs ne s'est pas produite sans raisons. Depuis la vague d'agitation de 2008 au Tibet, le contrôle exercé par le gouvernement chinois sur la vie des Tibétains s'est durci de façon significative. Les immolations sont le résultat des conditions toujours plus terribles dans lesquelles se trouvent les Tibétains sur l'ensemble du plateau tibétain.
Voici quelques-unes des conclusions présentées dans le Rapport Annuel pour 2011 sur la situation des droits de l'homme au Tibet publié le 23 dernier par le Centre Tibétain pour les Droits de l'Homme et la Démocratie à Dharamsala, TCHRD.
Le rapport déclare que, malgré les immolations de plus en plus fréquentes, le gouvernement chinois nie toute responsabilité dans ces actions et, au contraire, augmente l'oppression  qu'il exerce au Tibet, dans la plus évidente violation des droits de l'homme au regard de la communauté internationale.
Le rapport émet un avertissement : si les autorités chinoises ne relâchent pas la pression placée sur le peuple tibétain et si elles ne s'engagent pas dans un dialogue sincère à propos de leurs demandes, il est fortement à craindre que les immolations resteront la seule voie permettant aux Tibétains d'exprimer leur désespoir et leurs frustrations.
Comme l'indique le rapport, même si au Tibet le coût d'exercer ses droits est élevé, il est de plus en plus évident que le coût de continuer à vivre sous la férule de Beijing peut l'être encore bien davantage.

"Les 17 cas d'immolation et de décès au Tibet, y compris avec l'immolation du moine tibétain Tapey survenue en 2009, posent de graves questions concernant la nature même de l'exercice du pouvoir chinois au Tibet", déclare le directeur du TCHRD, Mr Tsering Tsomo. "Plus vite le gouvernement chinois comprendra ce point, mieux cela vaudra. Lorsque le peuple gouverné choisit la mort, les gouvernants doivent se rendre à l'évidence qu'il leur faut aplanir de sérieux problèmes avant que de continuer à exercer leur offensive de charme et l'exercice du soft power sur le reste de la communauté internationale."
Tant que le gouvernement chinois continuera de réprimer les droits et les libertés des Tibétains, on assistera à une résistance tibétaine en réponse aux abus de pouvoir des Chinois. On a déjà pu le constater dans la vague de manifestations et d'immolations. Le gouvernement de Beijing a râté de nombreuses chances d'écouter les inquiétudes des Tibétains et d'admettre son rôle de déclencheur dans les violentes manifestations qui ont eu lieu. Si l'immolation en tant que forme de contestation publique s'est aujourd'hui répandue dans toute la région autonome du Tibet et dans la province de Qinghai, c'est parce que les autorités chinoises ont réagi avec force et violence pour réduire les voix tibétaines au silence.
Le gouvernement chinois doit comprendre que l'exercice de la force brutale et la puissance de la police ne feront que perpétuer le cercle vicieux du couple répression-résistance. Ceci ne profite à personne, surtout pas aux saints objectifs de Beijing d'harmonie et de stabilité.
Le rapport jette la lumière aussi sur d'autres problèmes tels que la condition de la liberté de culte, l'exercice toujours plus grand de la censure d'Etat, le droit à l'éducation et à la langue, la torture des détenus et des prisonniers politiques, les disparitions forcées, les modèles de croissance faussés, la destruction de l'environnement et les constantes violations des droits civiques et politiques des Tibétains.
Le TCHRD estime qu'à l'heure actuelle il y a plus de 830 cas connus de prisonniers politiques. Parmi ceux-ci, 403 ont été condamnés selon une procédure légale. Rien qu'en 2011 (jusqu'au 15 Décembre), 230 Tibétains ont été arrêtés et jetés en prison.
Ce rapport pour l'année 2011 sera très prochainement mis en ligne gratuitement, en anglais et en tibétain, sur le site www.tchrd.org    


La traduction est de Malie MontagutelliSecretary Bureau du Tibet
84 Boulevard, Adolphe Pinard
75014 PARIS


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